Édito du 11 avril 2021

Quelle est l’origine de la fête de Miséricorde Divine ?

La fête de la Miséricorde est célébrée le premier dimanche après Pâques ou le deuxième dimanche de Pâques, appelé actuellement Dimanche de la Divine Miséricorde. Cette fête a été instituée en 1985, tout d’abord pour l’Archidiocèse de Cracovie par son pasteur, Mgr le Cardinal Franciszek Macharski, puis célébrée dans quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le Saint Père Jean Paul II l’a étendue sur tous les diocèses de Pologne, à la demande expresse de l’Épiscopat de Pologne. Le 30 avril 2000, le deuxième dimanche de Pâques et le jour de la canonisation de sainte Faustine à Rome, le Souverain Pontife Jean Paul II l’a instituée pour l’Église universelle.

Qui est l’auteur de cette fête ?

Le Seigneur Jésus ! Il dit à Sœur Faustine : Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299). Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces (P. J. 699). Jésus parlait de cette fête à Sœur Faustine dans plusieurs révélations. Il en a indiqué la date dans le calendrier liturgique de l’Église. Il en a expliqué la motivation et le rôle à remplir. Il a instruit l’Église sur la façon de la préparer et célébrer, et surtout Il a donné de grandes promesses dont la plus insolite est celle « d’une totale rémission de ses fautes et de leurs châtiments » à « qui s’approchera, ce jour-là de la Source de Vie » (cf. P. J. 300). Il faut donc recevoir pendant la fête de la Divine Miséricorde la sainte Communion après une bonne confession, c’est-à-dire sans avoir d’attache au moindre péché, et en toute confiance en la Miséricorde Divine et la miséricorde envers autrui. Jésus dit : toute âme qui se confessera et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition (cf. P. J. 699). La grâce de la fête – explique l’abbé prof. Ignace Różycki – dépasse la grâce de l’indulgence plénière. Citons ses paroles : La grâce de l’indulgence plénière consiste en la rémission des seuls châtiments temporaires dus pour avoir commis des péchés, mais elle ne remet jamais les fautes elles-mêmes. La grâce absolument extraordinaire (de cette fête) dépasse aussi toutes les grâces des 6 saints sacrements (sept, hormis le baptême), parce que la rémission de toutes les fautes et peines est uniquement la grâce sacramentelle du saint baptême. Or, le Christ a promis ici la rémission des fautes et peines en fonction de la sainte Communion reçue le jour de la fête de la Miséricorde, c’est-à-dire qu’il Il l’a élevée au rang d’un « second baptême. » Comment se préparer à la fête de la Divine Miséricorde ? – Par une neuvaine qui consiste à réciter le Chapelet à la Miséricorde Divine pendant 9 jours consécutifs, à partir du Vendredi Saint. Jésus insista : Dis, ma fille, que la fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier (P. J. 1517).

Et encore…

La fête de la Miséricorde est une pratique prépondérante de toute la Dévotion à la Miséricorde Divine, vu les promesses particulières qu’elle contient et la place qu’elle occupe dans la liturgie de l’Eglise. Jésus en parlait à Sœur Faustine pour la première fois au couvent de Płock, au mois de février 1931, lors de sa première apparition concernant la peinture du tableau. Il lui dit alors : Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques ; ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde (P. J. 49). Le Seigneur réitérait la demande les années suivantes, dans d’autres révélations à Sœur Faustine, en précisant non seulement la date, mais aussi la raison et la façon de célébrer la fête.
Que le Seigneur ait choisi le premier dimanche après Pâques comme date de la célébration de la fête de la Miséricorde, n’est pas un hasard, on y trouve un profond fondement théologique : en ce jour se termine l’Octave de Pâques qui clôt la célébration du Mystère Pascal de JésusChrist. Or, cette période montre plus que tous les autres Temps de l’Année liturgique le mystère de la Divine Miséricorde, révélé pleinement dans la Passion, mort et Résurrection du Christ. L’institution de la fête de la Divine Miséricorde à proximité de la liturgie de la Passion, la mort et la Résurrection du Seigneur fait mieux voir d’où jaillit la source de tous ces mystères, à savoir la Miséricorde Divine. L’Œuvre de notre Rédemption est impensable sans la Miséricorde de Dieu. Sœur Faustine a bien perçu ce lien qui existe entre le salut et la Miséricorde : Je comprends maintenant que l’œuvre de la rédemption est unie à cette œuvre de la miséricorde que le Seigneur exige (P. J. 89). Quelles étaient les raisons en faveur de l’institution de la fête de la Divine Miséricorde dans le calendrier liturgique de l’Eglise universelle ? Écoutons Jésus nous le dire : Les âmes périssent malgré mon amère passion. Je leur offre une dernière planche de salut, c’est la fête de ma Miséricorde. Si elles n’adorent pas ma miséricorde, elles périront pour l’éternité (P. J. 965). L’ultime planche de salut pour le monde est le recours à la Miséricorde de Dieu. Cependant, pour le faire, il faut la détecter, tout d’abord, cette planche, donc connaître Dieu dans son mystère de Miséricorde et s’adresser à Lui avec confiance. L’institution d’une fête à part, celle de la Divine Miséricorde favorise la connaissance de Dieu riche en miséricorde : tout notre être se tourne en ce jour-là comme spontanément vers Lui, vers sa Miséricorde, cet attribut majeur de Dieu pour l’honorer, lui faire confiance et l’obtenir à son tour.
Cette fête doit être précédée d’une neuvaine, à commencer le Vendredi Saint, et qui consiste à réciter 9 jours de suite le Chapelet à la Divine Miséricorde. Jésus promit à Sœur Faustine d’accorder de grandes grâces au cours de cette neuvaine : Pendant cette neuvaine j’accorderai aux âmes toutes sortes de grâces (P. J. 796). On diffuse aussi largement une neuvaine à la Divine Miséricorde qui est insérée dans le « Petit Journal » de Sœur Faustine ; elle consiste à amener chaque jour à Dieu un groupe d’âmes différent (cf. P. J. 1209 et ss.) ; on peut la faire par piété également. Cependant, c’est la neuvaine de Chapelets à la Miséricorde Divine qui compte comme préparation de la fête de la Miséricorde, conformément au souhait de Jésus. Le jour même de la fête, en ce premier dimanche après Pâques, le tableau de la Miséricorde doit être solennellement béni par des prêtres et exposé à la vénération publique des fidèles. Des prêtres doivent prêcher en ce jour l’infinie Miséricorde de Dieu, en suscitant ainsi une grande confiance dans les âmes. Quant aux fidèles, ils devraient participer aux cérémonies le cœur pur (en état de grâce sanctifiante), pleins de confiance en Dieu et de miséricorde envers le prochain. Jésus dit : Oui, le premier dimanche après Pâques est la fête de la Miséricorde, mais il doit y avoir aussi l’action; et j’exige qu’on honore ma miséricorde en célébrant solennellement cette fête et en honorant cette image qui a été peinte (P. J. 742).
La fête de la Miséricorde est non seulement un jour de gloire de Dieu de Miséricordes, mais aussi le jour d’immenses grâces. Puisque le Seigneur Jésus lui-même l’avait promis ! La plus grande promesse consiste en la rémission complète des fautes et peines. Jésus dit : Toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition (P. J. 699).

Père Jean-Marie SORO

source www.faustyna.pl

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