LA SEMAINE SAINTE AVEC LES ANIMAUX

(Des Rameaux au temps de Pâques)

Vous avez remarqué que l’on parle toujours des animaux de la crèche : l’âne, le bœuf et les moutons… Quand on installe sa crèche avant Noël dans la maison, on ne risque pas de les oublier car ils font vraiment partie de la crèche et sans doute qu’ils nous disent une chose simple : tout le monde a sa place près de Jésus : les humains pauvres et riches comme les animaux qui font partie, comme nous, de la création que Jésus est venu sauver !

Mais pendant la Semaine Sainte, ça paraît moins clair…

Je vous propose pourtant de penser à quatre animaux :
 L’âne,
 L’agneau,
 Le coq,
 Le poisson…

L’ÂNE

Au début de la Semaine Sainte l’Evangile raconte que Jésus est arrivé à Jérusalem et que la foule était heureuse de l’accueillir comme un roi. Pourtant quand on lit le récit de cette « entrée triomphale » on découvre Jésus assis sur un âne s’avançant au milieu de la foule qui avait placé au sol des vêtements pour servir de tapis royal et qui lui faisaient une sorte de haie d’honneur avec des branches coupées en toute hâte aux arbres (ce que nous appelons les « rameaux »).

Je ne sais pas ce que représente pour vous un âne… On en voit finalement assez peu et dans notre culture traiter quelqu’un d’âne ce n’est pas très flatteur. On préfère les chevaux qui sont plus majestueux. Dans la Bible, au contraire on se méfie des chevaux car on se souvient que les Egyptiens qui poursuivaient les Hébreux quittant l’Egypte disposaient de chars tirés par… des chevaux. Et tous les envahisseurs babyloniens puis romains eurent de nombreux chevaux pour mener la guerre. Le cheval est donc devenu le symbole de l’orgueil et l’on s’en méfie tandis que l’âne est un compagnon familier qui porte les fardeaux sur tous les chemins et reste près de notre maison. On représente souvent la Sainte Famille (Joseph, Marie et l’Enfant Jésus) fuyant en Egypte et Marie est assise sur un âne fidèle et endurant.

Au début de la Semaine Sainte : accueillons nous aussi le Fils de Dieu Jésus monté humblement sur un âne et d’un cœur simple reconnaissons en Lui Celui qui vient nous porter l’amour de Dieu :

« Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! » (Evangile selon Saint Marc, chapitre 11, versets 1- 10)

Vous pouvez aller comparer le texte de Saint Marc avec celui de Saint Matthieu que nous lisons à la messe des Rameaux cette année (Matthieu 21,1-11) et pour comprendre pourquoi Jésus, le Messie rentre à Jérusalem monté sur un âne découvrir le prophète Zacharie qui l’avait annoncé dans l’Ancien Testament : Zacharie 9, 9-10.

 

L’AGNEAU

Quelques jours après, – pour nous le Jeudi Saint- Jésus demande à ses disciples d’aller chercher une salle qui puisse les accueillir pour célébrer ensemble la fête de la Pâque juive. Cette fête ne se passe ni au Temple de Jérusalem ni dans une synagogue mais toujours dans une maison. Habituellement, le père rassemble toute sa famille et le soir préside le repas pascal au cours duquel avec son fils cadet s’établit un dialogue : ce dernier lui demande ce que l’on célèbre ce soir et le père lui répond : la libération d’Egypte du peuple d’Israël qui était soumis en esclavage et que Moïse a conduit vers la Terre promise (Israël). Au cours de cette nuit qui précéda le départ du peuple, les familles mangèrent en toute hâte des pains sans levain et un agneau pris dans le troupeau comme la plus belle bête offerte à Dieu que toute la famille se partage au cours du repas : c’est l’agneau pascal. 

Agnus Dei. Beauvais Cathedral.

Lorsque Jésus se met à table le Jeudi saint, il va présider comme un père de famille entouré de ses disciples le repas pascal juif et au cours du repas, en bénissant le pain et la coupe de vin comme cela est l’usage, il va faire découvrir à ses disciples qu’Il est le véritable agneau pascal donnant sa vie non seulement pour son peuple mais pour l’humanité entière.
Ainsi en partageant le repas pascal avec Jésus –notre messe- et en communiant ensemble nous nous nourrissons de la vie de Jésus qui est le véritable Agneau de Dieu.

Lisons ensemble le récit de l’Evangile selon Saint Matthieu 26,17-29

« Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! » Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
Si vous désirez mieux connaître le récit de la première Pâque, allez découvrir le récit dans le livre de l’Exode (deuxième livre de la Bible) au chapitre 12 (versets 1 à 14).

Vous voyez que du mouton de la crèche à l’Agneau de Pâques il y a eu du chemin de parcouru. C’est le chemin de la Première Alliance entre Israël et le Seigneur jusqu’à l’Alliance nouvelle scellée entre Dieu et l’humanité entière déjà rassemblée dans l’Eglise par Jésus qui a fait don de sa vie pour nous.

 

LE COQ

Après avoir pris le repas pascal avec ses disciples Jésus se retire dans le jardin des Oliviers avec Pierre, Jacques et Jean. Puis il est arrêté par des soldats avec l’aide de Judas qui l’a trahi. Tout va alors très vite : le procès de Jésus commence tout de suite et Pierre dans la cour de la maison du Grand-Prêtre est reconnu comme un proche de Jésus par des gens qui se trouvent là et par trois fois il déclare ne pas connaître Jésus. C’est son reniement.

Saint-Pierre d’Argentiere church. Girouette.

Dans le jardin des Oliviers Jésus avait pourtant prévenu Pierre : « Amen, je te le dis cette nuit même avant que le coq chante tu m’auras renié trois fois… » (Matthieu 26,35)… C’est bien ce qui est arrivé (Matthieu 26,69-75). Lorsque Pierre se rend compte qu’il a abandonné Jésus cela suscite en lui des pleurs et de la honte.

  • Cela ne nous fait-il pas réfléchir sur notre relation à Jésus : qui est-Il véritablement pour nous ?
     Un maître à penser ?
     Une personnalité que nous admirons comme un grand personnage de l’Histoire ?
     Quelqu’un qui nous touche par sa qualité relationnelle auprès des autres ?
     Une grande figure spirituelle qui traverse les siècles ?
     Le Fils de Dieu le Père qu’Il prie dans l’épreuve au jardin des Oliviers pour adhérer pleinement à sa volonté de venir au secours de l’humanité entière ?

Cette Semaine Sainte en ce temps de confinement généralisé qui met à l’épreuve nos nerfs mais aussi notre intériorité et nos relations est peut-être l’occasion de faire le point sur notre degré d’amitié, d’amour envers Jésus.

C’est pourquoi je vous propose de méditer la prière de Jésus à Gethsémani et le reniement de Pierre :

Jésus et ses disciples au jardin des Oliviers (Matthieu 26,30-36)

Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même. Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. » Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. » Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil. Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles. Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

Le reniement de Pierre (Matthieu 26,69-75)

Cependant Pierre était assis dehors dans la cour. Une jeune servante s’approcha de lui et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! » Mais il le nia devant tout le monde et dit : « Je ne sais pas de quoi tu parles. » Une autre servante le vit sortir en direction du portail et elle dit à ceux qui étaient là : « Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. » De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment : « Je ne connais pas cet homme. » Peu après, ceux qui se tenaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : « Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, ta façon de parler te trahit. » Alors, il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme. » Et aussitôt un coq chanta. Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

Et maintenant, voulez-vous en savoir un peu plus au sujet du coq ?

Vous le savez les coqs chantent au petit matin lorsque le soleil se lève. Il y en a que ça gêne mais tous les coqs de par le monde chantent à l’aurore !

Regardez l’image de la croix de Jésus qui illustre ce que je vous dis : c’est une croix « ornée » de ce que l’on appelle les « instruments de la Passion de Jésus » : on y voit les clous, la couronne d’épine mais aussi tout en haut un coq qui rappelle ce reniement de Pierre. Ce ne sont donc pas seulement les violences physiques qui ont torturé Jésus, c’est aussi la trahison de Judas et le reniement de Pierre qu’il avait pourtant appelés pour en faire des apôtres. Cela ne peut que nous faire réfléchir.

Une autre image plus familière celle-ci : le coq en haut du clocher de nos églises. Souvent on dit que ce coq qui chante –comme les cloches- appelle les fidèles à la messe. Il leur annonce aussi la bonne nouvelle de la Résurrection de Jésus : c’est vrai !

Mais sans doute ce coq nous représente-t-il aussi un peu : les êtres humains sont fragiles et peuvent oublier le Seigneur…, mais ils peuvent aussi se convertir et devenir ses meilleurs amis, des apôtres audacieux qui n’ont plus peur de rien et veulent répandre dans le monde entier le « virus de la Bonne Nouvelle » ! Du coq de la croix on passe au coq du clocher !

LE POISSON

Vous allez me dire : « Mais il n’y a pas de poisson dans les récits de la Passion de Jésus ! »

 C’est vrai mais nous nous souvenons que Jésus a appelé des hommes pour être ses disciples dont la profession était d’être pêcheurs et il y a dans les évangiles plusieurs scènes où l’on voit des poissons : en particulier dans un récit fameux au début de l’Evangile que l’on appelle « la pêche miraculeuse » (Luc 5,1-11). Eh bien à la fin des évangiles, cette fois-ci dans l’évangile selon Saint Jean (21,1-14) il y a de nouveau une « pêche miraculeuse » qui nous permet de retrouver Saint Pierre et ses compagnons. Jésus est ressuscité et grâce à lui la pêche est abondante puisqu’elle rapporte « 153 gros poissons ». C’est le symbole de toutes les espèces de poissons qui existent au monde, dit-on.
Jésus ressuscité invite donc ses amis à réussir l’annonce de la Bonne nouvelle dans le monde. Ces poissons qui sont dans les filets rassemblés sont aussi l’image des hommes qui sont unis grâce à Jésus et ses apôtres : ne trouvez-vous pas que c’est enthousiasmant ?

Je vous propose de découvrir ce passage de l’Evangile de Jean :

« Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. »

La pêche abondante, c’est un beau signe de réussite. Lorsque nous lisons la fin de l’Evangile n’oublions donc pas qu’après le récit de la passion et de la mort de Jésus il y a aussi l’annonce de sa résurrection et le dynamisme que cela entraîne !

C’est pourquoi chaque année nous célébrons durant la Semaine Sainte les offices :

 des Rameaux (l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem),
 du Jeudi Saint (le repas pascal de Jésus et l’institution de l’eucharistie),
 du Vendredi Saint (avec le chemin de croix et la mort de Jésus sur la croix),
 de la Veillée pascale durant la nuit du samedi au dimanche de Pâques (la Résurrection de Jésus),
 et du Dimanche de Pâques (où Jésus se montre vivant à ses amis).

Cette année, nous ne pouvons pas nous retrouver pour vivre intensément tous ces temps forts de notre liturgie qui parvient à son sommet. Unissons-nous encore davantage en famille, en paroisse –même à distance- pour approfondir notre lien à Jésus Christ.

Nous terminons donc par ce beau symbole du poisson qui, avec la croix, est pour les chrétiens un magnifique signe de notre foi.

En effet, en grec le mot poisson se dit : ICHTUS. Nous avons vu combien le symbole du poisson est fort dans les évangiles ;

Mais il y a plus car ce mot est aussi ce qu’on appelle un acronyme, c’est-à-dire que chaque lettre renvoie à une initiale d’un autre mot. Pour Ichtus, il y a en fait 5 lettres :
I : comme Ièsous en grec : Jésus,
X (prononcer Khi) : comme Christos : Christ,
Θ (prononcer th comme en anglais) : Théou (de Théos) en français : Dieu,
Y : Uios, en français : Fils,
Σ : Sôter, en français : Sauveur.

Résumons-nous : « Jésus Christ, le Fils de Dieu est le Sauveur ».

Du poisson du lac de Galilée à cet acronyme, la foi des chrétiens n’a pas cessé de s’expliciter au fil des siècles.
Aujourd’hui, en cette Semaine Sainte si particulière que nous allons vivre ensemble quoique confinés, approfondissons tous notre lien à Jésus Christ,

 le secret de notre cœur,
 le trésor de l’Eglise,
 la Bonne nouvelle à faire résonner après l’avoir écoutée.

Je vous souhaite à tous une très belle Semaine Sainte : surtout gardons le lien même à distance !

Père Stéphane AULARD

Email : secretariat@notredamedevincennes.fr
Adresse : 82 rue Raymond du Temple - 94300 Vincennes
Tel : 01 43 28 16 00

Messes à la chapelle Saint Jean Sainte Thérèseanimées par les scouts groupe Jacques Deschamps
37 rue Mirabeau à Vincennes
1 samedi par mois à 18h00

Prochaines célébrations

18 nov 2023
messe de Noël : 24 décembre 2023
20 janvier 2024
10 février 2024
messe des Rameaux : 23 mars 2024
27 avril 2024
18 mai 2024
15 juin 2024

Adresse : 3 rue Eugène Renaud - 94300 Vincennes

Crypte Xavier Vogler :

Adresse :

En dessous de l’église Notre Dame de Vincennes; vous y accédez par l'extérieur, en descendant l'escalier situé à droite de l'église sur le parvis ( côté rue du Midi).

Adresse : 16 rue de Strasbourg - 94300 Vincennes